Bonjour de Suisse !
St-Moritz est une station pleine de surprises et aujourd’hui nous voulons vous montrer plusieurs de nos découvertes et attirer votre attention sur quelques-uns de nos coups de cœur durant nos quatre journées de ski inoubliables.
Chaque matin nous partions de notre hôtel Randolins, à pied ou en navette, vers la remontée Suvretta. Lors de la montée, les résidences cossues que nous survolons dans cette chaise double hyper luxueuse nous rappellent que l’endroit est chic, cossu et exclusif. Nous sommes dans une des plus belles stations de sports d’hiver d’Europe, sinon du monde. C’est un réel privilège que d’avoir l’occasion de skier ce superbe domaine. Profitons-en !
Arrivés tout en haut du télésiège quadruple, en regardant vers le haut de la montagne dans la direction du téléphérique 🚠 Corviglia – Piz Nair, ce sont les installations permanentes des départs homme et femme de descente (downhill) qui attirent notre attention et qui sont des plus impressionnantes. Lorsque vous prenez ce fameux téléphérique, vous passez juste à côté de la plateforme où les athlètes descendent lors des compétitions. Plus récemment au cours des dernières saisons, ce sont des compétitions de freeride principalement qui s’y sont déroulées mais Lyndsey Vonn a fait son retour sur la Coupe du Monde après cinq ans ici le 21 décembre dernier en terminant 14e au Super-G. Ce n’est pas rien, et bravo !
Le tracé de downhill passe de plus par une de nos pistes préférées, la numéro 4. Les conditions et le détail du terrain de cette piste sont incroyables. Un bon rythme, de l’espace à profusion et une pente juste à point pour descendre en long rayon à haute vitesse. Nous avons dû la prendre une dizaine de fois durant la semaine. Ensuite en suivant la piste numéro 6 vers le plateau Corviglia, nous arrivons aux confins de quatre remontées mécaniques, dont le fameux train de montagne qui part de St-Moritz Dorf et passe par Chantarella. Pour s’y rendre il faut suivre la longue piste numéro 6 au-delà de Salastrains. Cette piste numéro 6 est vraiment longue et fait presque toute la montagne en offrant des sections qui sont très variées. C’est très agréable…
Plus tard, après avoir fait la longue descente de la piste numéro 25 (pas la 26, ne vous trompez pas, vous devrez revenir en autobus…), c’est vers Celerina que nous sommes allés explorer.
De là, en longeant la voie ferrée sur le petit sentier piétonnier, c’est vers le site de luge que nous sommes rendus. Depuis notre arrivée que nous voulions nous y rendre et honnêtement, ce n’était pas si clair comment s’y rendre, mais on a su nous guider gentiment.
Pour nous canadiens, le bobsleigh et la luge sont des sports un peu mystérieux que nous pouvons seulement apprécier à la télévision le samedi après-midi ou mieux, à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver.
À St-Moritz on retrouve l’Olympia Bob run de 1772 mètres de long, une piste de glace naturelle qui va de St-Moritz à Celerina, la seule au monde. On retrouve aussi la piste de luge que nous avons visitée, la Cresta Run, qui a été bâtie en 1855 et qui est la propriété du St-Moritz Tobboganning club. On peut atteindre 140 km/h dans cette piste. C’est vite en traîneau…
De retour en ski, Enfin, il faut vous souligner notre escapade tout au bout de la piste bleue numéro 27 et 28 vers St-Moritz Bad, à 1772 mètres d’altitude. Cette route est impressionnante encore depuis la base de Salastrains et nous fait passer près de la route, et même sous elle dans un tunnel avant d’arriver tout en bas, au départ du téléphérique 🚠 St-Moritz Bad – Signal. Cette course depuis la ville vers la montagne représente une ascension de près de 400 mètres jusqu’à l’arrivée du téléphérique. Ensuite nous pouvons prendre le télésiège quadruple jaune directement pour aller au sommet.
St-Moritz est suffisamment grande pour nous donner le sentiment d’immensité et de liberté. En même temps elle est d’une taille raisonnable qui nous permet de réussir à en faire le tour et à explorer les petits endroits particuliers que l’on voudra revoir. C’est vraiment parfait. Au bout de quelques jours nous avions l’impression de commencer à contrôler l’endroit.
Nous ne pouvions pas partir sans retourner au Piz Nair une dernière fois avant notre départ, et en profiter pour examiner la plate-forme intermédiaire de près. La Coupe du Monde ne s’est pas arrêtée ici cet hiver, mais ça viendra certainement au cours des prochaines années.
Les surprises, toujours agréables, fusent de partout et la qualité des infrastructures est impressionnante et toujours impeccable.
N’hésitez pas à visiter St-Moritz si vous en avez l’occasion. La station est chic, immense et elle offre des pistes bien balancées, larges et pentues comme vous les aimez. Pour finir, la vue reste imprenable peu importe où on se trouve. C’est simplement magnifique.
Admirez !
Bon ski à la maison avec toutes les belles bordées des dernières semaines.
Héléne Racine et Philippe Laporte
Reporters – Ski Média