Nuit Blanche à Bromont!

Première expérience de « nuit blanche » à Bromont. Avec mon adolescent de 13 ans, on arrive assez tard, vers les 21h30. Il y a beaucoup de monde, ce qui est commun à Bromont. Ça ne veut pas dire qu’on attend longtemps, car le télésiège principal, même bondé, ne génère qu’une attente de 15 minutes maximum. Souvent ce n’est que 10 minutes. La musique crachée par dizaines de décibels et de lourdes basses fréquences par les hauts-parleurs nous fait bouger dans la file d’attente.

Beaucoup de gens en file, mais le débit est rapide et l’attente est de 15 minutes maximum.

La tempête des derniers jours a laissé une trentaine de centimètres et ça paraît. La glisse est bonne et les skis mordent dans la neige. Quand on skie jusqu’à 22h, ce qui est l’horaire normal de la station, il y a des bosses qui se forment dans les pistes vers les dernières heures. Avec la nuit blanche, ce phénomène s’accentue. On voit bien une dameuse passer une fois ou deux mais les pistes deviennent de plus en plus usées après 23h. Sinon, l’adolescent veut toujours aller du côté des « snow parc », ça tombe bien, ils abondent à Bromont. Il fait les gros yeux quand je lui dis que quand j’avais son âge, on nous arrachait notre billet pour un simple saut en bordure de pistes. Les temps changent, heureusement.

La vue vers Bromont et Granby au sommet de la montagne.

Au télésiège principal, il y avait une scène mais soit le spectacle était plus tôt ou il n’y en avait pas ce soir-là. Le DJ met ses dernières chansons vers 23h. Le son baisse. Le kiosque de Red Bull cesse de distribuer ses boissons énergisantes. La file d’attente s’est diluée. Le crowd est résolument plus jeune, plus bruyant, plus festif.

Père et fils heureux de skier ensemble!

Quand je passe sous le télésiège, dans une piste moins passante où la neige est encore poudreuse par endroit, des jeunes devenus mon fan club m’encouragent le temps de quelques secondes. Plus la nuit avance, plus c’est difficile de trouver l’énergie. Finalement, même Léon trouve que ça suffit et à douze minutes passé minuit nous quittons la montagne.

Minuit et douze minutes! L’heure de rentrer pour se coucher!