Val d’Isère – Champagne powder pour lancer le bal !

Bonjour les skieurs,

Val d’Isère est une station que je voulais visiter depuis de nombreuses années, et c’est cet hiver que mon rêve se réalise. Et de manière magistrale. Val d’Isère est une station mythique.

Tout le monde en a entendu parler, que ce soit pour les Jeux Olympiques d’Albertville, pour le Critérium de la première neige qui revient chaque saison ou pour toute autre raison.

Val d’Isère, c’est 161 pistes, 71 remontées mécaniques, 300 km de pistes, 1900 mètres de dénivelée, 60% des pistes au-delà de 2200 mètres, un village de 1600 habitants à 1850 mètres d’altitude et des jours de plaisir devant nous. 

Pour cette première journée ici nous avons droit à des conditions simplement magiques ! La nuit nous a donné près de 25 centimètres de belle poudreuse champagne, toute légère et sèche, par-dessus des pistes travaillées au préalable.

C’est vraiment rare de pouvoir bénéficier de telles conditions. Filer dans la poudreuse qui lève au passage des skis en sachant que le fond est lisse et mordant. Pour une première expérience à Val d’Isère, je n’aurais pas pu rêver de mieux. 

Nous avons donc commencé par monter le télésiège Bellevarde Express qui se trouve à quelques minutes à pied de notre hôtel pour emprunter la fin du parcours de descente olympique dans la Joserey et le Stade olympique.

La Joserey est parallèle à la fameuse Face de Bellevarde que nous avons faite par la suite. Avec la neige que nous avons ce matin, c’est irréel comme sensation. C’est pentu, ça mord, et la neige vole partout autour de nous dans des cris de joie indescriptibles.

Par la suite, comme notre objectif est de monter jusqu’au Glacier du Pisaillas tout en haut du domaine, nous prenons la télécabine Solaise suivie du télésiège Datcha et du Glacier pour finir par le Lessières qui lui, nous fait passer par-dessus la crête du même nom sur un parcours rare et inhabituel de montée et de descente en télésiège. 

Rendu ici, à une altitude au-delà de 2700 mètres, la qualité de la neige est impeccable ainsi que la quantité. À certains endroits nous en avons près d’un pied, et toujours aussi légère. Nous avons donc fait plusieurs descentes dans ce secteur, sans manquer d’emprunter la nouvelle télécabine 🚠 installée en 2024, la Vallon. 

Ce sont les plus belles conditions que nous ayons eues depuis plusieurs années et le terrain est tout aussi intéressant. Des pistes larges avec une variation de pente et de rythme qui nous permettent d’aller dans tous les sens, à différente vitesse. C’est merveilleux. La lumière est bonne et la visibilité excellente en début de journée. 

Par la suite nous sommes allés tout en haut en passant par le télésiège Cascade suivi du pomalift Monet. La vue d’ici est imprenable et les conditions sont toujours aussi bonnes. Mais quelle première expérience !

Après quelques descentes dans le secteur, la faim se fit sentir et nous sommes retournés jusqu’au Datcha pour prendre une bonne soupe savoyarde sur la terrasse sous une petite neige fraîche. Au Datcha, on trouve même des références québécoises dans le décor: Tremblant, Mont Sainte-Anne et Le Valinouet.

En fin d’après-midi la visibilité était un peu moins bonne et à cette altitude, sans végétation, c’était moins facile d’y skier. Nous sommes donc tranquillement revenus vers Val d’Isère en passant par le tapis magique. 

Le clou du retour vers la base est définitivement le parcours depuis la Plan vers la Rhône-Alpes qui longe la télécabine Solaise. C’est pentu à souhait et, en fin de journée, il fallait garder sa concentration.

Une première visite à Val d’Isère que je ne suis pas près d’oublier. Et vue l’immensité du domaine, nous n’avons qu’effleuré la surface. 

Demain l’objectif est d’aller dans la direction opposée, vers Tignes et la Grande Motte. Suivez-nous pour la suite qui devrait être tout aussi passionnante. 

Bon ski en Amérique! Et profitez des belles bordées des dernières semaines.

Philippe  Laporte

Ski Média / Skipresse – Reporter