Bonjour depuis la Suisse 🇨🇭,
Notre escapade européenne se poursuit et c’est maintenant à St-Moritz que nous nous trouvons pour quelques jours de ski qui s’annoncent simplement incroyables. La réputation de St-Moritz n’est plus à faire. Ville Olympique (1928 et 1948) et site prisé de plusieurs tournages de films, c’est l’endroit rêvé des Suisses pour venir y pratiquer leurs sports d’hiver. L’endroit est très chic et tout le monde peut y trouver son compte. Vous pouvez vous éclater à la montagne, faire la fête avec le gratin dans les restos ou les bars huppés ou simplement dépenser tout votre pécule dans les boutiques exclusives comme Céline, Cartier ou Louis-Vuitton. On se sent comme à Monaco ou à Courchevel.
St-Moritz est une station de sports d’hiver chique et réputée depuis des décennies. Elle fut évidemment l’hôte des jeux olympiques d’hiver de 1928 et de 1948 après la deuxième grande guerre. De nos jours St-Moritz est aussi une station de villégiature l’année durant.
A St-Moritz vous pouvez trouver de tout. Vous pourrez skier, faire du bobsleigh, du ski de randonnée, nager, voler en deltaplane, faire du parapente ou faire du vélo de montagne en été ou du fatbike en hiver. Un séjour ici peut se transformer en souvenirs d’une vie. Sans compter les boutiques haut de gamme comme Cartier, Yves St-Laurent ou Louis-Vuitton qui vous permettront de vous faire plaisir.
On trouve aussi une foule d’activités diverse dont le patin et plusieurs spectacles sur le lac gelé chaque hiver.
Arrivés de la région d’Innsbruck où nous avons skié trois jours, après un peu plus de deux heures de route dans un décor féérique, nous avons été conquis par cette ville située en bordure du lac du même nom. St-Moritz se divise en quatre grands secteurs et c’est dans le quartier de Suvretta que nous étions installés, tout à l’ouest de la ville, soit à l’Hôtel Randolins. Cet hôtel se trouve en fait sur un immense domaine comprenant plusieurs bâtiments avec des chambres mais aussi avec des vocations propres complémentaires. Par exemple, il y a le spa, le centre de travail partagé, la buanderie, l’entrepôt de skis et l’hôtel privé. Pour notre part nous résidions dans le bâtiment principal où l’on retrouve la salle à dîner.
L’atmosphère y est traditionnelle. Les bâtiments tout en pierre avec linteaux nous rappellent Westmount ou le secteur Summit Circle sur la montagne à Montréal. De très belles maisons du début du siècle dernier rénovées tout en gardant leur style unique. Un parfait mariage entre l’histoire, la tradition et le modernisme. C’est très accueillant et très agréable.
En plus de nous faire dorloter dans ce chic hôtel un peu plus abordable dans le monde de l’inabordable, nous nous trouvons à seulement 300 mètres de la plus proche remontée mécanique de la station. Le télésiège double Suvretta, une petite chaise fixe qui vous fait passer à travers tout un quartier de propriétés uniques, autant par leur style que leurs dimensions, vous amène tranquillement, au sommet intermédiaire pour ensuite prendre le télésiège Paradiso jusqu’au premier sommet Munt Da San Murezzan à 2 659 mètres. De là il faut rapidement se déplacer vers la gauche en empruntant le petit tunnel pour accéder au secteur Corviglia. Sinon vous restez pris dans les pistes 1, 2 et 29, trois très belles rouges, mais sans profiter de toute l’ampleur du domaine.
De là nous sommes arrivés dans le domaine skiable et la vue est déjà enivrante. C’est majestueux !
En regardant vers le sommet de la montagne, au Piz Nair, nous pouvons déceler les départs des descentes hommes et femmes. Vers la vallée nous décelons le village, St-Moritz Dorf à 1 846 mètres ainsi que l’aéroport de Samedan. Nous pouvons voir des avions ✈️ et des hélicoptères qui vont et viennent constamment. Eh oui, il est possible de voler directement jusqu’ici depuis plusieurs villes d’Europe.
St-Moritz c’est 25 remontées mécaniques et 35 pistes. Dit comme ça les skieurs de chez nous doivent se dire que c’est peu, mais ne vous laissez pas berner. Toutes ces pistes sont interminables et parcourent pratiquement toute la dénivellation, du sommet à la base. C’est vaste à se perdre, alors surtout ne pas s’arrêter au nombre de pistes numérotées pour vous faire une idée. Toutes ces pistes se déclinent aussi sur sept sommets distincts.
Le fameux petit tunnel nous amène au haut de la piste numéro 6 qui nous permet d’aller à Corviglia, le centre névralgique de la station. Nous aurions aussi pu prendre une belle rouge, la 4, une de nos pistes préférées.
Rendus dans le secteur, nous avons décidé d’aller un peu plus loin par la 14 jusqu’en haut du sommet Las Trais Fluors d’où la vue est tout aussi imprenable pour aller dévaler deux autres de nos coups de cœur, les 21 et 22. On trouve aussi une belle noire dans ce secteur, la 24, qui longe le télésiège. En plus c’est plein soleil aujourd’hui.
Après quelques descentes ici et là, nous avons décidé d’aller se pointer le nez jusqu’au village Celerina, pour voir ce qui s’y passe.
Le fun c’est définitivement de prendre la piste 25, un superbe sentier sinueux, pour se rendre jusqu’à la base. Ce genre de piste est rare chez nous et c’est tellement agréable à skier. Rendu près du village nous passons dans la forêt pour ensuite faire le dernier droit jusqu’à la base de la longue télécabine 🚡 qui va nous ramener à notre point de départ.
Tout au long de la journée nous regardions le sommet Piz Nair et nous avons fini par céder à la tentation. Nous sommes donc montés dans le téléphérique pour aller luncher vers le plus haut sommet à 3 057 mètres avec une vue que nous ne sommes pas près d’oublier. À faire et à refaire.
Malheureusement nous ne pouvons pas skier la piste 16 depuis le sommet cet après-midi parce qu’elle est fermée. Elle ne semble pas avoir été travaillée mais comme nous sommes ici pour la semaine, nous devrions pouvoir cocher la case.
C’est donc après cette expérience unique et un beau tour de téléphérique 🚠 que nous avons exploré le reste de la station, notamment dans le secteur Glüna, avant de prendre la piste 6 qui peut nous ramener directement à l’hôtel en ski. Ce petit passage vers la maison est devenu notre secret bien gardé pour la semaine. Curieusement, plusieurs skieurs préféraient revenir à l’hôtel en navette mais nous, c’était toujours un plaisir de prendre ce petit sentier si pratique. Ensuite nous pouvions déposer nos skis directement dans notre casier personnel.
Les trois prochaines journées seront certainement merveilleuses et nous avons déjà hâte de nous lever demain. Nous avons seulement effleuré la surface aujourd’hui, juste assez pour nous faire réaliser que nous n’aurons pas suffisamment de la semaine pour voir toutes les facettes de cet endroit réputé.
Alors bon ski de votre côté de l’Atlantique et suivez-nous dans cette nouvelle aventure.
Hélène Racine et Philippe Laporte
Ski Média– Reporters